PRÉPARATION et compréhension de votre espace extérieur.

Comme vous avez pu remarquer, nous sommes en février le mois le plus froid de l'année.( ou sensé être ceci).

Mais tout va bien...

Ici: " Dans le système géodésique WGS 84, au niveau de 45° de latitude nord, un degré de longitude équivaut à 78,847 km1 ; la longueur totale du parallèle est donc de 28 384 km, soit environ 71 % de celle de l'équateur. Il en est distant de 4 985 km et du pôle Nord de 5 017 kms 2,3. Du fait de la forme oblongue de la Terre, le 45e parallèle est légèrement plus proche de l'équateur que du pôle. Les points de la surface du géoïde de référence équidistants de ces deux endroits sont approximativement situés sur la latitude 45° 08' 38,5" N, 16 km plus au nord. " Dixit notre ami wikiki.

Si il fait doux, il pleut plus qu'il ne fait froid, le soleil dardant ses rayons réchauffe plus que d'habitude. et le gel se fait rare, formidable me direz-vous ? oui pour notre agrément à court terme et personnel et non pour la suite à donner à votre jardin.

Les travaux hivernaux étant sensés avoir cours (descente de sève effective, inhibition des pousses de nombreuses espèces végétales printanières et estivales) ainsi qu'une activité pollinisatrice, plus ou moins présente selon leur degrés de levée de dormance.

Le froid n'ayant eu peu de prise jusqu'à maintenant; il est à prévoir des infestations précoces de maladie type zone humide : mildiou, rouille pour les plus courantes, aussi les insectes piqueurs suceurs voir papillons nuisibles (lépidoptères...chenilles).

Sachant que celles ci se développent sur des hôtes souvent dit primaires; par exemple: adventices ou sujets ornementaux." aubépines, rosiers..."

On ne brule pas les ornementaux pour assainir…on a déjà donné.

On ne traite pas, par des matières actives rémanentes de longs mois persistant et s'infiltrant dans le sol, les eaux puis aboutissent dans toute la chaine et ceci avec une durée de plusieurs années à siècles pour certaines. On a déjà donné et continuons dans certains cas.

Un désherbage thermique, manuel ou mécanique voir biologique ; selon les "desiderata" de chacun est de loin préférable.

* en brulant nous désactivons uniquement les non vivaces, mais pouvons détruire les hôtes primaires avec leur première génération de parasites.

* en désherbage manuel moins de 1 ha "LOL" ..., mise à part une bonne gymnastique des métacarpes, permet un compostage précoce agrémenté de feuilles et déchets végétaux divers.( si des adventices vivaces sont présents faire sécher au soleil 48h.)

* en opération mécanique sur 5 cm de profondeur, nous hachons et incorporons plus ou moins dans la couche de surface " vivante" , mais attention si des vivaces sont présentes la multiplication rhizomateuse débouchera sur une friche « boostée » d’indésirables retour à la case départ.

D’où l’intérêt de la Reconnaissance des adventices; vivaces bisannuelles, annuels.

(Quand je n’ai pas de tête j'ai des bras, mais je m’améliore au bout de quelques années) .

Puis de la Connaissance des végétaux "adventices, simples. Là, on touche un domaine plus subtil.

*Intérêt pollinisateur du sujet. Insecte entomophile.

*Intérêt pédologique : perforation des couches de sol et sous sol jusqu'à 0.80 m de prof pour certaine. D’où un travail non mécanique voir un travail qui remédie aux semelles de labour ou autres tassements.

*Intérêt floristique : d’agrément de l'espace s'ajoutant à la pollinisation et à l'effet répulsif des indésirables végétaux et animaux.

*Intérêt "engrais vert "c.-à-d. occupe l'espace inter culture ou inter saison. Puis à la fin de son développement (quelques mois) redistribution aux couches du sol via bactéries azotobacters "légumineuses" dans les parties racinaires, ou éléments majeurs et oligo-éléments minéraux dans les parties supérieures. Utilisation en massif, en zone dite de friche, en fond de jardin, en zone tampon entre deux structures de composition.

Voir en attente d’aménagement ultérieur.

Ceci est une utilisation naturelle, spontanée ou la main de l'homme gère le résultat dans le temps au lieu d'aller à contre sens de la nature qui à horreur du vide et qui compose en conséquence.

*Intérêt de filtreur des eaux pluviales, des produits indésirables.... dans le sol selon espèces végétales.

Créateur via la rhizogenèse de fertilisants de molécules inhibitrices de germination d'adventices ou de développement de flores pathogène. (mycorhization) ou 90 p/c de la flore mondiale à un partenariat naturel avec des bactéries ou des cryptogames.

D’où l'effet de fertilisations agressive, de traitement chimique castrateur, de l’appauvrissement des sols en matière organique "vivante naturelle" et de l'acidification des sols existant. L' évacuation des déchets végétaux en extérieur plutôt que la rentabilisation sur place , l'approvisionnement en produit amendement commercialisé à résultat douteux mais lucratif pour le vendeur)) contribue à une gestion pitoyable.

Voir notre amis wikiki " mycorhize ".

Ces méthodes non rien de nouveau. Elles ont été acquises depuis le balbutiement de l'agriculture, puis les multiples expériences, bonnes ou mauvaises qui ont faites par la suite.

La différence avec maintenant, c'est que nous pouvons, nous appuyer non plus sur de l'empirisme et des méthodes de la nuit des temps non vérifiables, mais sur une technologie qui assiste et démontre la science de notre milieu depuis l’ère industrielle des lumières ....Mais d’après son utilisation et sa mise en service, ne saute pas aux yeux) .

Ni ébloui par sa magnificence.

L’utilisation des fleurs dans le jardin commence par une préparation à la fin d’hiver au début printemps.

La taille de sujets fleurissants de juin à septembre, doit se préparer, le risque de gel fort, est maintenant minimum. Occasionnellement il peut y avoir du gel blanc sans conséquence flagrante sur les végétaux à tailler.

Dans les espèces les plus connues, les rosiers à grosses fleurs, grimpants ou paysagers.

Du moment qu’ils sont remontants la taille est de mise.

Taille à quelques yeux après sélections des charpentières, mis à part le paysager qui peut être rabattu à la cisaille.

Les fruitiers à noyaux ; les branches ont été épointées voir sélectionnées en fin d’été.

Les fruitiers à pépins tels que Vigne, Pommier, Poirier et Cognassier sont à tailler avant le 10/15 mars dans la région. Plus ou moins court selon la vigueur ou la variété.

Pour ma part, l’arcure permet de gagner 3 ans sur la transformation des bourgeons à feuilles en fleurs donc à fruits.

C’est la répartition des hormones de croissance liées au niveau du méristèmes des bourgeons qui développent ou inhibent ces derniers.

Exemple la basique taille "trois yeux" fait évoluer sur 3 ans le bourgeon feuille en fruit, ce qui peut paraitre long d’autant que l’évolution année après année des bougeons favorisés offre plusieurs options.

L’arcure prend en compte après sélection des charpentières conservées de la forme envisagée, d’un pliage des brindilles de l’année précédente vers le bas par une fixation de votre choix.

Attention cependant d’avoir la longueur et la bonne pente pour ne pas casser.

La circulation des hormones se déposant vers les bourgeons bas et semi horizontaux elle transforme dans l’année ceux-ci en fleur/fruit.

La dominance apicale du bourgeon terminal n’étant plus l’unique but.

Cela peut également être intéressant par le port retombant donné aux sujets.

Pourquoi délibérer autant sur le sujet me diriez-vous ? Tout simplement pour l’intérêt des floraisons précoces :

• Amandier / Février

• Prunier selon précocité Fev/Mars

• Pommier/poirier/cognassier Mars

Les insectes pollinisateurs : Bourdons, abeilles solitaires, abeilles sociales en colonie généralement, débutent leur labeur à l’apparition des floraisons principales de l’année.

La pollinisation des végétaux à fleurs dépend à 80 pour cent de ceux-ci.

La reprise de l’activité pour le couvain, la transformation du nectar apparait à ces moments là.

Donc l’exubérance de la flore, ses odeurs subtiles, nous ravie certes mais enclenche le processus de ces insectes dont l’existence nous est vitale pour nous humain.

Alors pas la peine de rappeler que les guerres chimiques sur nos arbres ne sont pas de mises sauf si l’envie de scier la branche sur laquelle vous êtes en équilibre vous tente.

Les bulbeuses plantées à l’automne comme les scilles, muscaris, crocus, jacinthes, tulipes, narcisses, etc … sortent du sol et fleurissent à tour de rôle de Janvier/Février jusqu’à Mai/Juin.

Elles occupent l’espace par leurs couleurs et leur parfum, d’autant que les feuilles des plantes caduques ne sont pas toutes poussées. Prendre garde à couper uniquement les fleurs lorsqu’elles seront fanées afin d’économiser leurs réserves puis de laisser les feuilles sécher sur place.

On peut prévoir la plantation des bulbes estivaux : renoncules, liatris, ail , arum, lys etc…

afin de complémenter les printaniers pour une floraison de Juin à Septembre.

Les vivaces sont à planter ou pour celles en place, les inflorescences seront à couper.

Les prairies fleuries à base de vivaces composées de bisannuelles, annuelles du commerce, je préfère pour ma part, la récolte de sujets sauvages ou cultivés en privilégiant les vivaces par rapport aux autres.

Les semis de Mars, vous donneront satisfaction pour les vivaces à partir de Juin et de mai pour les annuelles.

L’intérêt, pour le plaisir des yeux et du nez hors allergie, est de structurer votre espace avec quelques gros sujets (arbres/arbrisseaux), de combler avec des arbustes pour les structures secondaires.

Le reste des zones à planter, peut se faire alors, avec des graminées, des semi-ligneuses, des vivaces puis des bulbeuses/annuelles/bisannuelles. Les zones herbées sont à tondre parcimonieusement pour laisser les premières fleurs du printemps éclores.

Dans ce concept, vous vous rapprochez de la nature avec sa diversité, ses périodes échelonnées de fleurissement, de ses palettes de couleurs et d’odeur.

Là, la faune auxiliaire et pollinisatrice pourra y puiser ses subsides et y développer ses fonctions.

Le printemps comme l’antichambre de l’été a une action particulière de préparation/transformation, donc évitons de faire l’impasse.

fevrier 2020